samedi 28 mars 2015

Le commerce argenteuillais: Une affaire en plomb!..a redorer!

Le commerce est né avec le monde,
à Argenteuil,  il précipite sa chute.

Car le commerce est là,  on ne peut le nier, dès lors que mettre dans notre panier?
Les pas-de-porte sont nombreux, les "pas-de-porc" tout autant.
Jusque là,  rien d étonnant,  nous sommes la 3ème ville d île de France,  aux portes de Paris, au seuil du Grand Paris! Ce qui l'est davantage,  c est de constater le cruel manque de diversité des produits et services proposés et l'inégalité de l activité économique locale. Quand on sait qu il s agit du moteur du développement économique de la Ville,  on ne peut qu'en comprendre, dépité,  sa panne, écoeuré, son encrassement et désespéré en constatant qu il est bon pour la casse la plus proche... ça tombe bien, la ville, véritable cimetière industriel, regorge de garages, de casses et de ferrailleurs. Le secteur des champioux ou le boulevard Allemane semblent d ailleurs tout entier dédié a l automobile en panne! Vous me direz, caustiques, que c'est sans doute le meilleur moyen de faire venir a Argenteuil les véhiculés alentours pour leur rappeler que le bonheur est dans le pré et que l'herbe est plus verte ailleurs... je ne parle pas de drogue évidemment,  non parce que dans ce commerce aussi Argenteuil s en sort bien si l'on se fie a sa réputation et aux files d attentes sur certains trottoirs.
Agissant comme une gangrène,  les commerces pauvres rongent nos quartiers, vomissant leurs carcasses de chair et d'os ou de rouille et de métal. .. Mais la pauvreté du commerce local c'est aussi de ne pas proposer mieux a une clientèle qui, aux dires du Maire, le "merite". Ne mérite t on pas mieux?
Sans etre attentiste, du moins est-on en droit d attendre de nos responsables politiques et a fortiori de ceux qui denoncent les derives de l'assistanat,  de marquer de leur empreinte les vitrines commerçantes avec plus de determination et le désir non dissimulé d'un bambin penetrant dans une boulangerie ou avide de chercher le dernier numero de son magazine. Mais, dans quelle presse se rendre? Nos enfants n'auraient ils pas des besoins "normaux"? Dès lors, comment espérer qu'ils aspirent a autre chose qu'à faire de la mécanique: "où m emmenerait une ecole de commerce si ce n est loin de chez moi, dans un monde dont je n ai pas les codes et qui n'est tout simplement pas le mien?"
A propos de presse, si sa liberté reste a défendre,  elle-même semble défendue a Argenteuil ou l on ne peut que regretter le point presse boulevard Léon Feix dont la transformation annoncée en un web coffee semble illusoire. La banderole est affichée depuis bientôt un an, promettant a tous une vie meilleure dans ce quartier et un retour a la culture...culture des choux blancs! A deux pas, la banderole d un projet immobilier reste placardée alors que le projet a été abandonné par son promoteur. Une ville abandonnée même par les promoteurs peut elle changer?  On est en droit d en douter.  Un peu plus haut sur le boulevard Allemane, deux vitrines côte a côte dont le delabrement se concurrence directement semblent confirmer l'imminence de la fin de la vie commerçante... L hôpital n'est pourtant pas loin et l euthanasie illégale.
Il appartient donc a l'équipe municipale de lui redonner un second souffle parce que, même s'il refoule, le commerce respire encore. Et il y a Urgence!

Les pansements a base de banderoles, pancartes ne suffise plus. Il faut opérer!..sous peine que les entrées de ville en bronze "Argenteuil, 3eme ville d île de France" soient elles-mêmes remplacées demain: "argenteuil, ville fantôme"?

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