lundi 12 janvier 2015

Démolissons nos ghettos, un devoir national!

Un article très intéressant retrace le parcours du terroriste Khaled Kelkal:
 http://blogs.mediapart.fr/blog/patricjean/080115/charlie-et-les-vraies-questions-khaled-kelkal

Après le temps de la douleur et de l'effroi vient celui de la réflexion et de l'analyse.
Depuis les attentats de Charlie Hebdo, quelques pistes de débats ont commencé à s'ouvrir, portant essentiellement et en substance sur la place de la religion musulmane en France.
Ce débat n'a pas lieu d'être...dans ce contexte tout du moins.
Il est certes important de poser les questions de la différence culturelle, de l'intégration, du racisme d'un côté comme de l'autre mais vouloir y répondre à l'aune des évènements tragiques qui secouent la France aujourd'hui est tout simplement hors de propos. La raison est simple et, à mon humble avis, compréhensible par tout Homme doté d'une once de bon sens: Les attentats ont été commis par des terroristes qui ne représentent en aucun cas l'Islam ni même n'ont compris cette religion et encore moins ne la respecte.
Donc, quel est le rapport?

En revanche, il y a quand même un constat qui s'impose avec force. C'est celui du point commun dans le profil des différents terroristes.
Vous ne voyez pas?
Pourtant, la cause est tellement évidente qu'elle se devine, tellement prévisible qu'elle nous laisse cons aujourd'hui. On la voit d'ailleurs tous les jours dans l'action des délinquants de toutes sortes, du dealer au gros bonnet en passant par le braqueur. Car, le terroriste est d'abord un délinquant dont les intentions semblent motivés par un message ou une revendication alors qu'on peut à la fois douter du bien-fondé de celle-ci, et de sa compréhension par le sujet.

Ils sont tous issus d'une cité

-Vaulx-en-Velin pour Khaled Kelkal
-Grigny, "la grande borne" pour Coulibaly
-Les agnettes à Gennevilliers (à deux pas d'Argenteuil) pour  Cherif Kouachi.

Dès lors devons-nous nous demander quelle est notre part de responsabilité dans les derniers évènements.
Nos politiques ferment les yeux sur nos banlieues depuis tellement d'années -depuis leur création en fait- se rejetant la faute les uns sur les autres, laissant s'y concentrer les problèmes de toutes natures, se contentant d'un petit ravalement de façade pour soigner leur propre image.
En 2015, comme il y a 40 ans, ces quartiers sont laissés à l'abandon. Il existe toujours en France plusieurs zones de non-droit, sur lesquels nos représentants n'ont plus aucun contrôle, espérant secrètement qu'elles ne s'embrasent pas avant la prochaine mandature.
Et pour cela, la politique affichée par nos élus est... le laxisme... Ou la politique de l'autruche. "Ne cherchons pas les histoires pour éviter d'en avoir". Bref, ils sont comme la femme seule appeurée en parcourant les ruelles sombres de ces endroits sinistres et sans âmes. Dès lors, comment nos élus pourraient-ils lui venir en aide?

La seule et vraie réponse au fanatisme,
La seule et vraie réponse républicaine et citoyenne,
La seule et vraie dynamique que l'élan mondial née de la tragédie doit engager,
se résume en une mesure concrète :

Démolir les grands ensembles et construire des habitats dignes, dignes notamment de faire de nos enfants des citoyens de demain !

Aujourd'hui, plus que jamais, c'est un impératif social, un devoir national.
Tout le monde est pour!
Il n'y a plus qu'à!

3 commentaires:

  1. qu'est ce que cela changerait, quelque soit la forme d'habitat, le problème demeurerait, n'oublions pas que l'habitat de banlieue avait été habité autrefois par des classes moyennes, aujourd'hui disparues, et que ce n'est pas l'habitat qui fait la délinquance.

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    1. Vous n'irez pas jusqu'à dire que "la grande borne" à Grigny c'est joli tout de même Triton? Alors "qu'est ce que cela changerait"? A l'évidence: ça embellirait tout un pan d'une ville! Et la moitié de la banlieue! Rien que ça!
      Si vous ne voyez pas la nécessité de démolir les grands ensembles, vous serez forcé d'admettre qu'on ne peut laisser des gens vivre dans des conditions aussi déplorables sans en assumer les conséquences! Soyez honnête Triton, vous ne fréquentez pas ces endroits? Sinon, vous comprendriez l'urgence et l'évidence de mes recommandations.
      "Ce n'est pas l'habitat qui fait la délinquance": Vraiment? Sérieusement? Ce n'est pas une simple coïncidence si les cités sont des zones à risques,ce que même nos gouvernements ont fini par admettre en remplaçant les ZUP par des ZUS.Il est pourtant aisé de comprendre en quoi un environnement dégradé est un terreau fertile pour faire pousser les mauvaises graines!
      Tristes témoins que nous sommes, ne l'arrosons pas; soyez un tuteur!
      PS: Vous ne vous souvenez peut-être pas mais les classes moyennes ont vite fuit ces habitats collectifs après avoir essayé le rêve du partage... et ouverts les yeux sur la désillusion! Sans compter que nous ne sommes plus au lendemain de la guerre et qu'aujourd'hui les classes moyennes ne se contentent plus d'avoir l'eau courante ;-)

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  2. "Je propose que certains quartiers et certaines villes soient placés sous la tutelle de l'Etat chargé de restaurer un ordre politique et social strict. Concrètement, ça veut dire : fini les enfants qui traînent dans la rue, fini l'absentéisme scolaire, et une lutte implacable contre des voyous qui veulent prendre en main ces territoires. A Grigny, ce sont eux qui contrôlent les entrées et sorties d'immeubles. Deuxième proposition, la répartition des populations : si les musulmans vivent entre eux, alors les intégristes les retourneront. S'il y a eu peu d'habitants des quartiers dans les manifs, c'est qu'ils sont pris en otages par les extrémistes. Je n'accepte pas que des salafistes aient droit à des HLM d'où ils mènent la conquête de territoires en interdisant la vente de porc ou le non-respect du ramadan." il y a aussi ce paragraphe de Malek Boutih, qui met en cause une responsabilité politique.

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